Noir c'est noir, les polars japonais 推理小説

En transgressant les tabous d’une société ces romans policiers apporteront une lumière différente sur le pays que vous visitez et les personnes que vous croiserez.

    

De romans policiers plus « sérieux » explorant les recoins sombres de la famille japonaise, de la pression sociale ou des dangers du nucléaire jusqu’aux romans plus « commerciaux » en passant par des virées dans le monde à part de la jeunesse nippone, ces livres vous apporteront une connaissance plus approfondie du Japon sans avoir à ouvrir un ouvrage spécialisé.



- Keigo Higashino : certains le surnomment le Stieg Larsson japonais et ils n’ont pas tort. Ses ouvrages abordent un à un des pans de la société que les Japonais préfèrent ne pas regarder, famille, nucléaire, violence, un regard acéré sur son temps.

Recommandé : La prophétie de l’abeille, Le dévouement du suspect X, La maison où je suis mort autrefois. Editions Acte Sud



 - Miyuki Miyabe : habituée des adaptations télé, ses romans fleurtent souvent avec le fantastique et sont plus faciles d’accès.

Recommandé : Une carte pour l’enfer, Crossfire, Du sang sur la toile. Editions Picquier.



- Natsuo Kirino : virtuose de l’angoisse, à lire pour avoir peur, très peur.

Recommandé : Disparitions, Monstrueux, Intrusion. Editions du Seuil.



- Seicho Matsumoto : le Simenon japonais, un auteur déjà ancien mais dont les livres restent des références. Pour ceux qui veulent connaître le Japon des années 60.

Recommandé : Tokyo Express, Le vase de sable, Un endroit discret. Editions Picquier.



- Edogawa Ranpo : ou comment allier des romans policiers bien ficelés et des classiques de la littérature japonaise, il est le fondateur du genre policier au Japon.

Recommandé : L’île panorama, La chenille, Le lézard noir. Editions Picquier.



- Ira Ishida : Le Japon côté racaille, très loin des cartes postales, un Japon jeune et écorché que l’on dévore page après page.

Recommandé : Ikebukuro West Gate Park. Editions Picquier.