La plage Tattonohama 立戸の浜
Périple côtier à Noto
Villages pittoresques, petits ports de pêche, végétation luxuriante et route de bord de mer, la plage Tattonohama vous plonge au coeur de l’ambiance si particulière de la péninsule de Noto.
La péninsule de Noto est peu connue des voyageurs mais pour combien de temps encore ? Avec ses belles plages, ses rochers amoureux, et son vieux phare de bois, il existe déjà de nombreuses raisons pour pousser un peu plus loin votre périple au Japon.
Mais cette fameuse péninsule n’a pas encore livré tous ces secrets, dont notamment ce petit périple côtier dénommé Tattonohama, qui coure de la ville de Ukawa à celle d’Anamizu. Ces deux villes, situées sur le flanc est de la péninsule sont distantes d’environ 20 kilomètres. 20 kilomètres qui vous plongent dans ce que la péninsule à de plus admirable : son calme et son naturel.
SERPENTER SUR LA CÔTE SUR LA ROUTE 34
Pour goûter à ces petits délices, il vous faut emprunter la route 34. Elle longe la côte de bout en bout, vous permettant de découvrir l’île de Noto, mais aussi la beauté de la mer qui vous accompagnera tout au long de votre périple.
Les petits villages aux maisons traditionnelles entourées de petits potagers se succéderont, n’hésitez surtout pas à vous arrêter pour y faire quelques pas, vous risquez de tomber sur de belles surprises comme une petite épicerie ou une belle aire de jeu pour les enfants. Certains villages sont aussi malheureusement presque vides. Les maisons se faisant peu à peu grignoter par la végétation, sans pour autant dénombrer aucune trace d’effraction.
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PORTS DE PÊCHE ET PETITES CRIQUES
Vous découvrirez aussi quelques petits ports de pêche où des tas de filets s’entassent et où les bouées jaune vif sont prises d’assaut par les mouettes attendant le retour de mer des chaluts.
Puis, certaines portions de route traverseront uniquement la nature. Des petites criques où il fait bon s’installer pour pique-niquer, des petites forêts où la végétation semble avoir tous les droits, et où le vert se dégradent en de multiples tons. Avant de laisser place à la plaine et ses champs de culture, où les épouvantails veillent au grain, tandis que quelques habitants arrosent calmement leurs fruits et légumes. Avant d’atteindre, enfin, la très animée base de loisirs d’Anamizu, où l’odeur du barbecue et les grincements de balançoires cohabitent avec le bruit de l’eau et les cris des enfants.
Ce périple côtier fait partie de pourquoi on aime autant ce pays où cohabitent des villes étendues et densément peuplée et des petits villages ruraux.
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LA POÉSIE DU BANAL
Il arrive souvent que des locaux soient étonnés de voir passer devant chez eux des voyageurs, nez en l’air et sourire au visage, ravi de goûter à ces instants de Japon volés aux itinéraires plus classique. Allant même parfois jusqu’à demander ce que nous pouvons trouver à leur village qui leur semble le plus banal du monde. Pourtant, il faut bien l’avouer, la banalité réserve souvent bien plus de surprises qu’il n’y paraît.