La galerie KaiKai Kiki カイカイキキギャラリー

  • Publié le : 27/12/2017
  • Par : O.D.
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Planète néo-pop

C’est un lieu emblématique de la scène artistique tokyoïte. Takashi Murakami a choisi le quartier de Motoazabu, près de Roppongi, le quartier des musées, pour implanter sa galerie KaiKai Kiki.

 

La Factory de Murakami

 

Avant d’être une galerie, Kaikai Kiki est le nom de l’entreprise fondée en 1996 par le plasticien japonais Takashi Murakami sous le nom de Hiropon Factory

"À cette époque, explique l’artiste, la factory n’était rien de plus qu’un petit groupe de personnes qui m’assistaient dans la création de mes sculptures et de mes peintures".

C’est en 2001 que cet atelier de production, largement inspiré d’Andy Warhol, devient une véritable entreprise, sous le nom de "Kaikai Kiki Co. Ltd"

De la production d’oeuvres d’art à grande échelle à la direction d’artistes en passant par la vente de produits dérivés, la société emploie aujourd’hui une centaine de personnes à Tokyo et à New York.

 

Lire aussi : La galerie Perrotin s'installe à Tokyo

 

Takashi Murakami à Versailles en 2010.

Takashi Murakami à Versailles en 2010.

Wikimedia Commons

Voir : La culture pop au Japon

 

"Des artistes qualifiés de « néo-pop », tels que Takashi Murakami ou Yoshitomo Nara traduisent l’anxiété qui a suivi la fin de la bulle économique des années 1980", explique Yuko Hasegawa, directrice artistique du Musée d’art contemporain de Tokyo et commissaire de l’exposition Japanorama au Centre Pompidou-Metz. 

"Ils délivrent un discours qui, au-delà de l’apparente clarté didactique de leurs oeuvres, remet en cause le modèle socio-politique et écologique du Japon."

La sculpture Kiki exposée chateau de Versailles en 2010.

La sculpture Kiki exposée chateau de Versailles en 2010.

Flickr - Sarah Ackerman


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