Restaurant Mimatsu 美松

On pousse le noren, et on fait glisser la porte en bois de ce tout petit restaurant (qu'on aurait pu laisser passer par manque d'attention), pour découvrir une salle qui ne peut contenir qu'à peine une quinzaine de clients, en se serrant bien. Et cette petite salle ne désemplit jamais.

La dame du restaurant nous accueille souvent avec un sourire et cette phrase : "Cela ne vous dérange pas d'être à la table de quelqu'un d'autre ?" C'est une autre spécialité de Mimatsu : le ai-seki (être assis à la même table que quelqu'un). Ce qui n'est pas un désagrément en soi quand on connait la discrétion des Japonais, et la cuisine de Mimatsu qui nous fait oublier tout le reste. 

Katei ryôri

A Mimatsu, on sert le teishoku, un repas complet : une soupe, du riz, des tsukemono (légumes vinaigrés) et le plat principal, viande ou poisson. Des menus copieux, des légumes frais en abondance, et ce goût nostalgique qui donne l'impression qu'une maman japonaise a préparé tout cela : voilà pourquoi ce petit restaurant sans prétention plait tant dans le quartier ! Mimatsu, c'est un bel exemple de katei ryôri, une cuisine familiale et quotidienne.

La décoration également est authentique et a le pouvoir étrange de calmer les esprits au beau milieu de l'agitation d'Ikebukuro. On en ressort l'estomac rassasié et singulièrement satisfait par le caractère sain de cette cuisine. Bref, prêt à repartir. 

Si vous ne pouvez pas lire le menu (gravé sur des plaques de bois accrochées au mur), demandez au cuisinier, il parle anglais.